Jacques B a écrit:Si je peux ammener ma vision des choses :
Pour l'étanche, je ne crois pas que cela soit un problème, les éventuelles, (je dis bien eventuelles) difficultés se feront de toute façon ressentir dans la zone des 10m.
La zone importante elle va de la surface à 60m, c'est certain qu'il s'agit pas à la remontée sur ce genre de profil de plongée de ne pas maitriser sa flotta et mais aussi au fond où un surlestage et une mauvaise maitrise de sa flotta peut avoir comme conséquence un essouflement dont les facteurs favorisants manqueront pas :froid, narcose, stress, courants.
Jacques B a écrit:Pour ma part, je n'ai pas eu de problème particulier et je ne pense pas être un plongeur exceptionnel, loin s'en faut
C'est vrai qu'une petite immersion avant, histoire de voir comment ça marche et pouvoir ajuster le lestage, ce serait mieux.
D'accord avec toi rien de bien compliquer, mais un apprentissage reste quand même nécessaire ( c'est toujours du stress en moins, plus tu élémines les inconnus plus serein tu es ).On peut se faire une journée en carrière.
Jacques B a écrit:
Pour la plannification des volumes de gaz, temps fond, temps de palier, etc, c'est effectivement du ressort de chacun, mais rien n'empèche de confronter nos solutions respectives avant la plonge.
Je dirais même que c'est essentiel que les binomes comparent entre eux la planification de leur plongée - Temps fond et autonomie en gaz - type de déco et procédure de secours en fonction de la perte de gaz............
Jacques B a écrit:Moi, je veux bien profiter de l'expérience des plus aguerris car je n'ai pas encore trainé mes palmes aussi bas. Je sais que je suis sujet à la narcose, et c'est plutot ce point qui m'interroge. Mais comme un homme prévenu en vaut deux
Difficile de te répondre sur ce point là Jacques - à cet profondeur et à cette période de l'année on sera shooté c'est certain et le fait de le savoir peut engendrer un certain stress.
Maintenant si tu es bien au fond, pas stressé , calme et serein tu prendras sans aucun doute ton pied même si inévitablement tu auras une certaine altération du jugement, champ de vision rétréci, mais c'est pas désagréable.
C'est le cas contraire qui peut être plus inquétiant mauvais tripp accentuer par le stress, le froid, effort qui risque de faire déraper sur un essoufflement au fond et tu sais qu'a cette profondeur c'est pas bon.
Mais te connaissant Jacques
Jacques B a écrit: "suffit" de rester à l'écoute de soi-même je suppose, comme d'hab en plongée.
A mon sens l''essentiel c'est la ventilation, tant qu'elle est calme et posée.
Il suffit de pas grand chose pour que le palpitant s'emballe et que tout se déregle - j'en ai fais l'experience quelques secondes !!!!!!!!
Pour abordez l'espace lointain ( du moins en Bretagne) je pense qu'une bonne maitrise de son matériel est essentielle ( j'entends par là l'utilisation du volume étanche, wings, stabs, relais ........) ce qui donne un réel confort mental pour le plongeur.
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