Fontaine Saint Georges
L'excitation est à son comble, on est on arrivé aux alentour de 15h00 au pied de la résurgence d'après les indications précises et détaillées de Pascal, il n'est pas aisé sans indications précises de trouver certaines résurgence tant elles sont dérobées parmi les contrées perdues du Lot accessibles que par des chemins de traverses connues seulement par les octoctones locaux.
Sur place on retrouve des plongeurs dont une tête familière d'un plongeur spéléo rencontré à un stage, le monde est petit dans le milieu de la plongée souterraine et tout le monde se connaît plus ou moins. Deux d'entre eux discute avec un troisième plongeurs qui se déséquipe d'un Bix12 et de bouteilles relais .Echange de politesse, on tâte le terrain ''Comment est le niveau d'eau dans la résurgence"- "bas" nous répond t-on…bon "et la visi " – "pas terrible moins d'un mètre" nous répond le Belge Philippe que nous retrouverons le lendemain à la résurgence de St Sauveur…bon - les deux autres plongeurs décident de changer leur projet pour la résurgence de saint sauveur, Olivier et moi perplexe et un peu désappointé, c'est une résurgence qu'on ne connaît pas, matos neuf qu'on a pas eu le temps d'essayer en condition…On appelle Pascal et on lui explique en quelques mots la situation. "Un belge…qui vous dit qu'il n'y a pas de visi c'est que ça doit pas être terrible, c'est qu'ils sont plus habituer au trou de fond de chiotte comme on dit dans le milieu, bon vous pouvez quand même essayer…dans cette résurgence la visi n'est jamais extraordinaire". Remotivés on décide d'y aller.
Déchargement du matériel, installation des bouteilles sur les kit bi, à partir de ce moment il y a toujours une atmosphère tendue, on blague toujours comme pour camoufler une aperception à s'aventurer dans un milieu hostile. Inventaire... dévidoir ok, le sécateur, les caouechs, les batteries, le casque, test des lampes ok….tout est en ordre. On s'équipe en s'entraidant mutuellement et nous voilà partis au pied de la vasque à un cinquante de mètresde là .Pas trop de portage, on découvre la vasque avec un niveau d'eau bien bas et une eau saumâtre saupoudrée de feuilles mortes qui annonce l'automne tardive pour cette époque de l'année, il fait doux dehors et à l'intérieure de l'étanche c'est l'étuve…on a chaud et l'eau fraîche de la vasque nous rafraîchit bien….Le fil d'Ariane est bien visible à 'extérieure sur le côté gauche et arrimé solidement. On s'immerge quelques réglages dans la zone des 6 mètres et on reprend un peu de confort avec tout ce équipement qui en dehors de l'eau nous donne une aisance pachydermique et la main sur le fil nous voilà engloutis par la résurgence, l'entrée à -10m s'ouvre sur un passage relativement large qui descend abrupte sur un tapis de galets jusqu'à un laminoir à -29 , la visi n'est pas aussi déplorable, la descente est très rapide et derrière ça remonte de suite et la visi de 2 à 3 mètres laisse apparaître un tas uniforme de couleur marron qui fait contraste avec le reste de la galerie , bien s'équilibrer pour éviter de touiller cet tas de glaise qui remonte sur toute la galerie. On remonte toute la galerie jusqu'à la zone des -7m, et demi-tour après 250m parcourus, les manos affichant les cinquièmes consommées sur les blocs.Le retour se fait tranquillement avec un passage un peu touillé dans le laminoir. De retour en surface après 40mn d'immersion heureux de cette première incursion du séjour dans le milieu souterrain.
Retour sur les routes du Lot après s'être débarrassés de notre lourd fardeau et direction Brengues pour rejoindre Pascal .Arrivés à bon port sans se perdre,eh oui le GPS fonctionne de temps à autre, gonflage rapide des blocs avec le compresseur qui ronronne bruyamment au pied du Vito, on nous attend pour manger. On s'assied autour d'une grande table accueillante on nous faisons connaissance avec nos hôtes qui seront tout la durée du séjour prévenant et d'une grande gentillesse, un bon dîner et on prends nos quartier au troisième étage de l'immense demeure en parcourant un escalier aux dimensions généreuses qui parait taillée dans la masse, c'est immense. On n'hésite un instant avec Olivier à sortir le dévidoir pour tirer un fil d'Ariane depuis l'entrée..Le sommeil se faisant pressant, nous tardons pas à nous coucher.Demain une belle explo à Saint sauveur nous attend.J'en rêve déjà....
à suivre....
L'excitation est à son comble, on est on arrivé aux alentour de 15h00 au pied de la résurgence d'après les indications précises et détaillées de Pascal, il n'est pas aisé sans indications précises de trouver certaines résurgence tant elles sont dérobées parmi les contrées perdues du Lot accessibles que par des chemins de traverses connues seulement par les octoctones locaux.
Sur place on retrouve des plongeurs dont une tête familière d'un plongeur spéléo rencontré à un stage, le monde est petit dans le milieu de la plongée souterraine et tout le monde se connaît plus ou moins. Deux d'entre eux discute avec un troisième plongeurs qui se déséquipe d'un Bix12 et de bouteilles relais .Echange de politesse, on tâte le terrain ''Comment est le niveau d'eau dans la résurgence"- "bas" nous répond t-on…bon "et la visi " – "pas terrible moins d'un mètre" nous répond le Belge Philippe que nous retrouverons le lendemain à la résurgence de St Sauveur…bon - les deux autres plongeurs décident de changer leur projet pour la résurgence de saint sauveur, Olivier et moi perplexe et un peu désappointé, c'est une résurgence qu'on ne connaît pas, matos neuf qu'on a pas eu le temps d'essayer en condition…On appelle Pascal et on lui explique en quelques mots la situation. "Un belge…qui vous dit qu'il n'y a pas de visi c'est que ça doit pas être terrible, c'est qu'ils sont plus habituer au trou de fond de chiotte comme on dit dans le milieu, bon vous pouvez quand même essayer…dans cette résurgence la visi n'est jamais extraordinaire". Remotivés on décide d'y aller.
Déchargement du matériel, installation des bouteilles sur les kit bi, à partir de ce moment il y a toujours une atmosphère tendue, on blague toujours comme pour camoufler une aperception à s'aventurer dans un milieu hostile. Inventaire... dévidoir ok, le sécateur, les caouechs, les batteries, le casque, test des lampes ok….tout est en ordre. On s'équipe en s'entraidant mutuellement et nous voilà partis au pied de la vasque à un cinquante de mètresde là .Pas trop de portage, on découvre la vasque avec un niveau d'eau bien bas et une eau saumâtre saupoudrée de feuilles mortes qui annonce l'automne tardive pour cette époque de l'année, il fait doux dehors et à l'intérieure de l'étanche c'est l'étuve…on a chaud et l'eau fraîche de la vasque nous rafraîchit bien….Le fil d'Ariane est bien visible à 'extérieure sur le côté gauche et arrimé solidement. On s'immerge quelques réglages dans la zone des 6 mètres et on reprend un peu de confort avec tout ce équipement qui en dehors de l'eau nous donne une aisance pachydermique et la main sur le fil nous voilà engloutis par la résurgence, l'entrée à -10m s'ouvre sur un passage relativement large qui descend abrupte sur un tapis de galets jusqu'à un laminoir à -29 , la visi n'est pas aussi déplorable, la descente est très rapide et derrière ça remonte de suite et la visi de 2 à 3 mètres laisse apparaître un tas uniforme de couleur marron qui fait contraste avec le reste de la galerie , bien s'équilibrer pour éviter de touiller cet tas de glaise qui remonte sur toute la galerie. On remonte toute la galerie jusqu'à la zone des -7m, et demi-tour après 250m parcourus, les manos affichant les cinquièmes consommées sur les blocs.Le retour se fait tranquillement avec un passage un peu touillé dans le laminoir. De retour en surface après 40mn d'immersion heureux de cette première incursion du séjour dans le milieu souterrain.
Retour sur les routes du Lot après s'être débarrassés de notre lourd fardeau et direction Brengues pour rejoindre Pascal .Arrivés à bon port sans se perdre,eh oui le GPS fonctionne de temps à autre, gonflage rapide des blocs avec le compresseur qui ronronne bruyamment au pied du Vito, on nous attend pour manger. On s'assied autour d'une grande table accueillante on nous faisons connaissance avec nos hôtes qui seront tout la durée du séjour prévenant et d'une grande gentillesse, un bon dîner et on prends nos quartier au troisième étage de l'immense demeure en parcourant un escalier aux dimensions généreuses qui parait taillée dans la masse, c'est immense. On n'hésite un instant avec Olivier à sortir le dévidoir pour tirer un fil d'Ariane depuis l'entrée..Le sommeil se faisant pressant, nous tardons pas à nous coucher.Demain une belle explo à Saint sauveur nous attend.J'en rêve déjà....
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