Bonjour à tous,
dans la série "je fais les essais physiologiques dans mon canapé pour pas me noyer plus tard", j'ai essayé hier le danger le plus grave en plongée recycleur...L'hypoxie.
C'est un test facile à réaliser dans son salon alors faut pas se priver.
Je vous fais tout d'abord un petit rappel de cours théorique pour les nuls.
La plage humaine de survie au niveau taux d'oxygène (en permanence) se situe entre 0.16 et 1.6 bars. On ne peut donc pas faire de test au-dessus de 1 bar (hyperoxie) à moins de disposer d'un caisson ou alors en plongée mais là c'est plus un test, faut ètre sur de ses plongeurs d'assistance.
Revenons à l'hypoxie et voyons le protocole. Le recycleur RAY fonctionne avec différents NITROX associés à des buses de débit afin de maintenir par une petite fuite (d'où leur nom de semi-fermé ou SCR en anglais -semi closed rebreaether) le taux d'O2 dans la plage de 0.16 à 1.6.
On installe l'analyseur d'O2 après un petit bricolage (j'ai sacrifié 5 cms du tuyau de mesure) dans le canister de chaux et on commence à respirer dans l'appareil sans ouviri le robinet de la bouteille et on complète par le nez le volume d'O2 métabolisé (ça va là , vous suivez).
Passons aux symptomes...ça ressemble au début à ceux de l'hypercapnie mais on a moins chaud et moins de panique ventiliatoire, au bout de 3MN il commence à y avoir des bourdonnement d'oreille et la vision qui se trouble et rétrécit (effet tunnel).
Je n'ai pas poursuivi l'expérience au-delà car le taux d'O2 affiché était déjà à 9%, que ça devenait franchement désagréable (envie de vomir et l'impression de penser dans du coton un peu comme une narcose sévère) et qu'il m'a fallu presque 10MN pour m'en remettre.
La conclusion est que c'est le phénomène qui a le plus de chance de tuer un plongeur recycleur car les symptomes ne sont pas très évidents et une fois installés très longs à disparaitre. De plus, les capacités de jugement sont gravement altérées, moi je n'avais qu'à lacher l'embout mais s'il m'avait fallu le fermer puis prendre un détendeur de secours le tout sous l'eau, je suis pas sur que j'y serai arrivé.
Une vigilance extrème et l'installation d'une jauge à oxygène sont les points clés indispensables de la survie.
dans la série "je fais les essais physiologiques dans mon canapé pour pas me noyer plus tard", j'ai essayé hier le danger le plus grave en plongée recycleur...L'hypoxie.
C'est un test facile à réaliser dans son salon alors faut pas se priver.
Je vous fais tout d'abord un petit rappel de cours théorique pour les nuls.
La plage humaine de survie au niveau taux d'oxygène (en permanence) se situe entre 0.16 et 1.6 bars. On ne peut donc pas faire de test au-dessus de 1 bar (hyperoxie) à moins de disposer d'un caisson ou alors en plongée mais là c'est plus un test, faut ètre sur de ses plongeurs d'assistance.
Revenons à l'hypoxie et voyons le protocole. Le recycleur RAY fonctionne avec différents NITROX associés à des buses de débit afin de maintenir par une petite fuite (d'où leur nom de semi-fermé ou SCR en anglais -semi closed rebreaether) le taux d'O2 dans la plage de 0.16 à 1.6.
On installe l'analyseur d'O2 après un petit bricolage (j'ai sacrifié 5 cms du tuyau de mesure) dans le canister de chaux et on commence à respirer dans l'appareil sans ouviri le robinet de la bouteille et on complète par le nez le volume d'O2 métabolisé (ça va là , vous suivez).
Passons aux symptomes...ça ressemble au début à ceux de l'hypercapnie mais on a moins chaud et moins de panique ventiliatoire, au bout de 3MN il commence à y avoir des bourdonnement d'oreille et la vision qui se trouble et rétrécit (effet tunnel).
Je n'ai pas poursuivi l'expérience au-delà car le taux d'O2 affiché était déjà à 9%, que ça devenait franchement désagréable (envie de vomir et l'impression de penser dans du coton un peu comme une narcose sévère) et qu'il m'a fallu presque 10MN pour m'en remettre.
La conclusion est que c'est le phénomène qui a le plus de chance de tuer un plongeur recycleur car les symptomes ne sont pas très évidents et une fois installés très longs à disparaitre. De plus, les capacités de jugement sont gravement altérées, moi je n'avais qu'à lacher l'embout mais s'il m'avait fallu le fermer puis prendre un détendeur de secours le tout sous l'eau, je suis pas sur que j'y serai arrivé.
Une vigilance extrème et l'installation d'une jauge à oxygène sont les points clés indispensables de la survie.
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