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Faudra-t-il interdire la plongée en Ria d’Etel ?
Une fois de plus la plongée en Ria d’Etel se trouve au cœur de l’actualité. Cette fois ci, ce
n’est plus la beauté de ses fonds et les risques que peuvent faire courir les invasions de moules
qui est mise en avant, mais un danger bien plus grave : le plongeur.
Il y a quelques années, suite à une première alerte le CIBPL, le Comité Départemental et la
municipalité de Plouhinec avaient uni leurs efforts pour étudier et signer une charte de bonne
conduite.
Cette charte avait permis de désamorcer une situation devenue explosive entre riverains et
plongeurs.
Depuis quelques mois, des signaux d’alerte se sont remis à clignoter, et aujourd’hui, la
situation est redevenue extrêmement tendue.
Aux beaux jours les sites dits du « Magouer » et du « vieux passage » ont vu leurs
fréquentations de plongeurs devenir très importantes, accompagnées malheureusement de
comportements inadaptés, pour ne pas dire imbéciles.
Les parkings sont inaccessibles aux autres usagers, les voitures sont garées n’importe
comment, les conducteurs qui souhaitent quitter le parking sont bloqués par ceux qui veulent
s’y installer à un point tel que les véhicules de secours seraient dans l’incapacité d’intervenir
si la situation l’exigeait.
Mais cela n’est rien au regard des comportements de certains groupes de plongeurs qui
arrivent en terrain conquis tel des hordes barbares. Déballage du matériel, installation de
barbecue, tables de camping, fauteuils et saucissons sans parler des décibels de certains
stentors de pacotille.
Passons sous silence les litres d’urines savamment dispersés le long du muret et de la haie du
voisin, permettant aux riverains de garder un souvenir olfactif du passage des gens bien élevés
que nous sommes.
Pour couronner le tout, lorsque le maire passe et essaie de raisonner les fauteurs de trouble, il
se fait insulter.
Une pétition circule pour demander au maire de prendre une décision.
Devant l’urgence de la situation et le ras le bol des riverains, une première rencontre a eu lieu
entre les élus de Plouhinec et le CIBPL afin d’évoquer la situation et tenter de trouver des
solutions.
Rappelons tout d’abord que les deux zones de mise à l’eau sont en zone portuaire, et qu’à ce
titre la plongée est tout simplement tolérée, si nous ne trouvons de solution, la loi sera
appliquée et seules les embarcations pourront alors utiliser les sites.
Iriez-vous demain mettre un barbecue sur la place de l’hôtel de ville à Nantes, Rennes, Le
Mans ou Angers ? Alors pourquoi le faire ici, le domaine public ne peut être exploité
indument
Le respect des riverains et des autres usagers doit être de mise.
Une réunion avec les élus, la gendarmerie, les affaires maritimes, jeunesse et sport ainsi que
la police municipale est prévue début juin, des décisions seront prises, nous n’aurons plus
qu’à nous plier aux règles édictées.
Cependant, la porte n’est pas fermée, des propositions seront étudiées afin de pouvoir
continuer nos activités : régulation de la fréquentation, parking annexe et zone de
déchargement du matériel, délimitation de la zone de plongée, tout cela sera vu et étudié.
J’entends déjà les gens s’écrier que cela n’a pas de sens, que le maire ne peut pas interdire les
plongeurs, que les plongeurs représentent un poids économique important etc…
C’est se croire bien plus importants que nous ne sommes et bien prétentieux de notre part de
penser que sans nous la commune, les campings et les commerçants feraient faillite.
Non la seule façon de pouvoir conserver le privilège de réaliser de magnifiques plongées c’est
de modifier nos comportements, de savoir changer de site lorsque ceux-ci sont surchargés et
de respecter les lieux.
Les beaux jours et les week-ends à forte concentration de plongeurs arrivent à grand pas, ce
sera un test, du comportement de quelques-uns dépendra la possibilité de plonger de tous.
Lorient le 12 mai 2014
Bernard MARGERIE Daniel BLIN
Vice-président du CIBPL Président CODEP 56
Une fois de plus la plongée en Ria d’Etel se trouve au cœur de l’actualité. Cette fois ci, ce
n’est plus la beauté de ses fonds et les risques que peuvent faire courir les invasions de moules
qui est mise en avant, mais un danger bien plus grave : le plongeur.
Il y a quelques années, suite à une première alerte le CIBPL, le Comité Départemental et la
municipalité de Plouhinec avaient uni leurs efforts pour étudier et signer une charte de bonne
conduite.
Cette charte avait permis de désamorcer une situation devenue explosive entre riverains et
plongeurs.
Depuis quelques mois, des signaux d’alerte se sont remis à clignoter, et aujourd’hui, la
situation est redevenue extrêmement tendue.
Aux beaux jours les sites dits du « Magouer » et du « vieux passage » ont vu leurs
fréquentations de plongeurs devenir très importantes, accompagnées malheureusement de
comportements inadaptés, pour ne pas dire imbéciles.
Les parkings sont inaccessibles aux autres usagers, les voitures sont garées n’importe
comment, les conducteurs qui souhaitent quitter le parking sont bloqués par ceux qui veulent
s’y installer à un point tel que les véhicules de secours seraient dans l’incapacité d’intervenir
si la situation l’exigeait.
Mais cela n’est rien au regard des comportements de certains groupes de plongeurs qui
arrivent en terrain conquis tel des hordes barbares. Déballage du matériel, installation de
barbecue, tables de camping, fauteuils et saucissons sans parler des décibels de certains
stentors de pacotille.
Passons sous silence les litres d’urines savamment dispersés le long du muret et de la haie du
voisin, permettant aux riverains de garder un souvenir olfactif du passage des gens bien élevés
que nous sommes.
Pour couronner le tout, lorsque le maire passe et essaie de raisonner les fauteurs de trouble, il
se fait insulter.
Une pétition circule pour demander au maire de prendre une décision.
Devant l’urgence de la situation et le ras le bol des riverains, une première rencontre a eu lieu
entre les élus de Plouhinec et le CIBPL afin d’évoquer la situation et tenter de trouver des
solutions.
Rappelons tout d’abord que les deux zones de mise à l’eau sont en zone portuaire, et qu’à ce
titre la plongée est tout simplement tolérée, si nous ne trouvons de solution, la loi sera
appliquée et seules les embarcations pourront alors utiliser les sites.
Iriez-vous demain mettre un barbecue sur la place de l’hôtel de ville à Nantes, Rennes, Le
Mans ou Angers ? Alors pourquoi le faire ici, le domaine public ne peut être exploité
indument
Le respect des riverains et des autres usagers doit être de mise.
Une réunion avec les élus, la gendarmerie, les affaires maritimes, jeunesse et sport ainsi que
la police municipale est prévue début juin, des décisions seront prises, nous n’aurons plus
qu’à nous plier aux règles édictées.
Cependant, la porte n’est pas fermée, des propositions seront étudiées afin de pouvoir
continuer nos activités : régulation de la fréquentation, parking annexe et zone de
déchargement du matériel, délimitation de la zone de plongée, tout cela sera vu et étudié.
J’entends déjà les gens s’écrier que cela n’a pas de sens, que le maire ne peut pas interdire les
plongeurs, que les plongeurs représentent un poids économique important etc…
C’est se croire bien plus importants que nous ne sommes et bien prétentieux de notre part de
penser que sans nous la commune, les campings et les commerçants feraient faillite.
Non la seule façon de pouvoir conserver le privilège de réaliser de magnifiques plongées c’est
de modifier nos comportements, de savoir changer de site lorsque ceux-ci sont surchargés et
de respecter les lieux.
Les beaux jours et les week-ends à forte concentration de plongeurs arrivent à grand pas, ce
sera un test, du comportement de quelques-uns dépendra la possibilité de plonger de tous.
Lorient le 12 mai 2014
Bernard MARGERIE Daniel BLIN
Vice-président du CIBPL Président CODEP 56
, l'arrêté étant pourtant très clair !
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